" C'est fou ce qu'on rigole tout de même"
Arte diffuse en 3 épisodes une série visible en replay, dont le titre est:
"Oligarques: le gang de Poutine"
Elle raconte par le menu:
- comment quelques hommes ont mis la main sur les richesses du pays (pétrole et gaz essentiellement) au moment de la Pérestroïka un peu et sous Eltsine, beaucoup.
- comment ils ont accaparé le pouvoir avec la complicité de la fille d'un Eltsine alcoolisé et malade, puis démissionnaire.
- comment, repérant un obscur chef du FSB paraissant timide et ne regardant jamais ses interlocuteurs en face, ce timide s'est retrouvé par un concours de circonstances poussé par les oligarques à la présidence de la Russie.
- puis comment, finalement, l'obscur fonctionnaire devenu président les a mis, de force plus que de gré, à son service. Puis les a contrôlés et contraints de ne pas l'oublier dans la répartition des profits qu'ils lui doivent.
C'était en l'an 2000, le nouveau siècle commençait. L'obscur fonctionnaire s'appelait Vladimir Poutine.
Il est toujours là.
Vingt-cinq ans plus tard, nous avons donc face à nous
- Un dictateur "très possiblement mafieux" à la tête de la Russie.
- Un apprenti- dictateur "très possiblement corrompu" (cf. le film The apprentice) qui, notamment, menace les juges, gracie ceux qui ont attaqué le Capitole, et se retrouvant à la tête d'un pays surpuissant qui était notre allié, veut en faire notre adversaire.
Ces deux-là, se cachent derrière des idées prétendues.
L'un la lutte contre l'occident et la restauration de la Grande Russie.
L'autre derrière un salmigondis de théologie libertarienne et de néo-libéralisme.
"L'idéologie c'est elle qui apporte la justification recherchée à la scélératesse; la longue fermeté nécessaire aux scélérats"
Soljenitsyne: L'archipel du goulag.
Ce sont bien des scélérats que ces deux-là, qui, comme deux parrains, qu'ils sont sans doute, ont décidé de faire leur marché en se partageant le "business".
XXXXX
Les Rapaces
Pièce en un nombre d'actes indéterminés;
Acte 1 Scène 1
Nous sommes dans un palais luxueux, situé dans un pays que l'auteur anonyme - on parle dans les coulisses de Belzébuth- laisse à l'imagination du lecteur. Ce peut être en Arabie Saoudite par exemple.
Donald et Vladimir sont assis, détendus, dans de vastes fauteuils.
L'un "déguste" un Mac accompagné de Coca , l'autre un saumon arrosé d'un peu de Vodka
Donald à Vladimir:
- Premièrement, tu gardes la Crimée. Je fais en sorte de me rembourser des aides qu'on a apportées à l'Ukraine, en me payant sur ses terres rares. Quand j'aurai mon compte, tu pourras aller jusqu'à Kiev. Le petit Volodymyr, on s'en tamponne.
(Précision de l'auteur: "Nous sommes entre gens délicats")
- Deuxièmement, Tu me laisses prendre la Palestine. Il y a des paquets de dollars à gagner. Évidemment, on laissera de la place à tes oligarques. Comme ça tu auras ta part.
Vladimir se redressant dans son fauteuil, jambes écartées:
- Donald, c'est d'accord. Mais d'ici là pas d'appui à ce qui reste de l'Ukraine. Quant à Volodymyr ne t'en fais pas , je m'en occupe. Je sais faire.
- Deuxièmement: tu lèves les sanctions contre la Russie parce que tu comprends, ça nous complique la vie ces histoires même si, comme tu le sais, vos sanctions, on les contourne.
Donald:
- OK Vladimir.
Un téléphone sonne; c'est celui de Donald.
Donald:
- Attends, Vladimir, on m'appelle.
Il sort son portable:
Donald:
- Allo ?
Puis ayant écouté quelque secondes:
- D'accord les gars. Là j'peux pas. J'vous rappellerai plus tard.
Il raccroche.
Vladimir:
- C'était qui ?
Donald:
- Macron et Scholz, ils veulent participer à nos discussions .
Les deux éclatent de rire et entre deux spasmes:
"C'est fou ce qu'on rigole tout de même."
Le rire jaune.
RépondreSupprimerCa c'est l'amitié ou je n'ai rien compris
RépondreSupprimerPH
Sideration ! Cauchemar ! On espère un réveil qui chassera un mauvais sommeil. Hélas, il n'en est rien et ça continue encore et encore...... Jusqu'à quand ? Le doute m'habite si je puis me permettre, mieux vaut en rire si tant est que le rire est le propre de l'homme !
RépondreSupprimerLe tutoiement est possible jp
.
Merci de ton commentaire, JP.
RépondreSupprimerJ'étais à Thoiry hier avec un de mes petits-fils. Les singes riaient. Au train où vont les choses, ils riront plus longtemps que nous je le crains