Qui aurait pu nous condamner ?
C'était il y a deux ans, le 6 juin 2023.
Après d'horribles souffrances causées par un cancer dévastateur, juste avant qu'elle soit transférée en soins palliatifs, Anne-Charlotte a décidé de partir.
C'était notre fille.
C'était la soeur de notre fils.
C'était une jeune-femme merveilleuse.
Si, il n'y avait pas eu de possibilité de soins palliatifs, et si elle ne s'était pas éteinte d'elle-même en ce début d'un après-midi de juin,
Dites-moi:
Si à force de douleur, à force de cris, malgré la morphine, elle nous avait demandé de l'aider à mourir.
Qui aurait pu l'en blâmer ?
Et si nous l'y avions aidée, qui aurait pu nous condamner ?
Et si nous avions refusé ?
Si nous l'avions laissée dans ses cris, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus faire autrement que partir plus tard, beaucoup plus tard peut-être, après tant d'insupportables souffrances.
Dites-moi,
Qui aurait pu nous féliciter ?
Je veux juste demander à celles et ceux qui sont péremptoires:
Avez-vous déja perdu un enfant ?
Ce n'est ;pas dans l'ordre des choses que l'on perde son enfant avec ou sans soins palliatifs et cela rajoute de la peine à la peine
RépondreSupprimerVous avez tellement raison. Mille fois mille mercis
SupprimerOn pense très fort a charlie en ce mois de juin. Vous avez été exemplaires et on vous aime
RépondreSupprimerQui que vous soyez, Merci, du fond du coeur
SupprimerTout est dit. Nous restons avec l’absence , le manque et tant de douleur que nul ne saurait qualifier ni apaiser.
RépondreSupprimerMaï H-H
Merci Maï HH
SupprimerJe vais trop vite. Je t'embrasse fort
SupprimerTout est dit en effet, la souffrance est insupportable, mais il reste l'amour toujours plus fort.
RépondreSupprimerMerci de m'avoir permis de me rappeler des derniers moments de vie de mon père, que j'ai vécus seul près de lui, atteint lui aussi d'une maladie incurable.
Cher Anonyme,
SupprimerMerci de votre témoignage émouvant et des mots que vous avez bien voulu écrire à mon endroit.
La souffrance de l Etre Aimé nous est insupportable. Notre souffrance lui est tout aussi insupportable.
RépondreSupprimerEt que dire, quand il s'agit de votre fille, chérie de toute la famille et bien jeune.
Vous m aviez soutenue, il y a des années lorsque Flavien est parti dans la douleur pour ses 4 ans. A moi de vous soutenir aujourd'hui. Gardez a l esprit les sourires de votre fille Anne-Charlotte, elle ne voulait que cela. Le positif était son crédo. Amitiés. Céline
Chère Céline,
SupprimerVos mots me touchent coinsidérablement.
Je m'honore de vous avoir eue dans mes équipes.
Soyez heureuse