Voyage au coeur de la nuit.
Un petit garçon court.
Il fait chaud, il a soif, il bute et tombe. Il a mal, il pleure.
Une main dépassait sous les gravats qu'il n'avait pas vue dans le soleil du matin.
Il s'approche le petit garçon, soulève une pierre. Avant c'était un mur, celui d'un immeuble délabré. Il n'y a plus d'immeuble, juste cette pierre parmi d'autres, et cette main décharnée d'un vieux ou d'une vieille.
Il n'est pas assez fort le petit garçon pour retirer les autres pierres. Trop lourdes. Alors il ne sait pas si c'est un vieux ou si c'est une vieille.
Il se relève, essuie le sang sur son genou écorché et poursuit son chemin, en marchant.
Il y en a tellement des mains et des pieds aussi, et puis des ventres de mères grosses de leur enfant mort.
Il sont plus de 60.000 à être morts sous les bombes à Gaza et jusqu'à jeudi dernier où le corridor humanitaire s'est entrouvert un peu, d'autres encore, morts de soif et de faim.
Le 7 octobre 2023, les barbares du Hamas qui ne sont pas le peuple de Palestine, ont réveillé ceux de Jérusalem qui ne sont pas le peuple d'Israël.
Très au nord à plus de 3500 kilomètres, une petite fille pleure. Déportée sur ordre d'un dictateur impitoyable, avec 20.000 autres enfants ukrainiens, pour être "russifiés".
Peut-être ses parents sont-ils morts ? Comme 12.000 civils.
Et son grand frère aussi, avec les 35.000 soldats qui, comme lui, ont simplement voulu défendre leur pays agressé. Et plus de 100.000 soldats russes qui n'avaient pas demandé à être là.
Quand le moment du monde à l'envers est venu et que c'est être fou que de demander pourquoi on vous assassine, il est évident que l'on passe pour un fou, à peu de frais.
Céline Le voyage au bout de la nuit.
Pendant ce temps celui qui allait arrêter le conflit ukrainien en huit jours et qui veut transformer Gaza en riviera, joue au golf. En trichant.
Merci de rappeler que le Hamas n’est pas la Palestine et que Jérusalem n’est pas Israël. C’est essentiel.
RépondreSupprimerMaï H-H
En effet. Merci Maï HH
SupprimerPas gai effectivement. Juste la realite
RépondreSupprimerHélas, trois fois hélas
SupprimerSous Ramsès II il avait été commandé " tu ne tueras pas" ! C'était il y a environ 40 siècles largement le temps d'oublier
RépondreSupprimerMerci de nous l'avoir rappelé
. PH .
Merci à vous Cher PH de votre lecture fidèle.
SupprimerSur la chute tu confonds avec Goldfinger!
RépondreSupprimerQuelle culture et quelle mémoire, grâce à toi j'ai retrouvé la scène, totalement oubliée, qui est tout à fait trumpienne. Avec Gert Fröbe à la tête des USA, il y aurait eu moins de dégâts. Merci
SupprimerJusqu où ira la folie de ses hommes, qui ont décidé de refaire le monde en décimant la population. Espérons que leur folie s arrête un jour, mais a quel prix?
RépondreSupprimerÀ quel prix ? Hélas, si nous le savions !
SupprimerInsoutenable ! Des morts, des blessés, des traumatisés à vie par milliers et tous les jours une même indignation et rien ne change. On ne peut, hélas, que redouter des lendemains sombres. La barbarie humaine sans limites me fait désespérer de l'avenir de l'homme. Et, pendant ce temps-là, nous dissertons sur l'aide à mourir...On vit une époque formidable jp
RépondreSupprimerMon Cher JP,
SupprimerQuel profonde confrontation fais-tu !
Sur l'aide à mourir, peut-être un jour en parlerai-je.
Merci, infiniment